l’Art des Aborigènes d’Australie au Musee du Quai Branly

 

Rêve de l’emeu, Darby Jampijinpa Ross, fin XXème siècle, désert central d’Australie du nord

Non, ça n’est pas le titre d’une expo, mais ce que j’ai aimé dans « La Fabrique des images« . Peu de critiques en ont parlé. Je trouve tout de même  une interview explicative du commissaire  sur le blog « Culture sans censure« .

Je me  doute que le propos est anthropologique. Comment le cerveau humain fabrique-t-il des images ? Bien sûr, de manière différente selon les époques, les continents…. Je m’attends plus à un exercice intellectuel qu’à une visite contemplative et je choisis la compagne idéale, bien intello, scientifique dans le domaine de la biologie, et sensible à l’art. Si je suis perdue, elle saura m’expliquer le fonctionnement du cerveau humain pour la fabrique des images.

En fait, Il y a peu d’images mais  beaucoup de textes à lire, assez complèxes. Au bout d’une heure, nous étouffons dans les salles étroites et sombres conçues par Jean Nouvel, nous avons mal à la tête, mais le propos est intéressant ; donc, nous   persistons. Heureusement ! Epuisées, nous arrivons dans une salle consacrée aux images fabriquées par les Aborigènes d’Australie et nous sommes éblouies ! Les titres sont aussi poétiques et fantastiques que les images extraordinaires. Colorées, composées avec soin, témoignant de la valeur fondatrice du rêve pour ce peuple.

« Chaque Aborigène du désert incarne un nom, un chant de rêve qui lui donnent la mémoire de la terre » écrit Barbara Glowczewski dans livre des rêveurs du désert, peuple Warlpiri d’Australie.

 
 
 

Le Rêve de l'Opossum, Peggy Napurrurla Poulson , 1932 ?

Un petit conseil : Allez directement dans les dernières salles de l’exposition, vous vous régalerez ! seulement jusqu’au 17 juillet 2010.

Dîtes-moi si vous aimez aussi !




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